QUELQUES
ANECDOTES
"QUAND JEANNOT ÉTERNUE, C'EST TOUT RENAULT
QUI S'ENRHUME..."
(PATRICK LANDON)
--A
l'occasion du TOUR DE CORSE 1982, Ragnotti
avait apposé une photo de malfrat qui avait l'apparence d'Andruet
sur sa R5 Turbo. ..
|
---C'est
comme Prost, la dernière fois que je l'ai vu, je lui ai dit qu'à la Régie, on
ne gardait que les grands pilotes.....Je mesure un centimètre de plus que
lui... |
Avec
l'équipe de France de Rugby, c'était formidable.... même s'ils avaient un peu
trop tendance à me prendre pour le ballon.... |
---En
Nouvelle Calédonie, on avait tapé du côté droit avec la Datsun, alors,
à chaque contrôle, je faisais un tête à queue pour
présenter à la table, la porte qui s'ouvrait... |
---On
jouait au foot dans l'aéroport. |
---TOUR DE
CORSE 1985: |
--PORTUGAL
1987 (vu par Thimonier): |
---Lors
de l'essai de la WILLIAMS F1, j'ai quand même réussi à faire la pige à
James Hunt... |
---En
revenant d'avoir livré des fleurs avec le camion, il m'arrivait
parfois de reconnaître avec. |
---J'attaque
la 2° génération des Thimonier, Gilles se
fait du souci pour sa fille... |
---En
rallye raid, tu peux t'arrêter en spéciale, prendre des photos et jouer la
victoire... |
-Piot
doutant de la conformité de la KADETT de Jeannot : |
---En
Golf, l'année dernière, j'étais classé 39/45, |
---J'avais
remarqué que Loubet, Poggi et Albertini
reconnaissaient ensemble. |
--Une
fois, sur le circuit du Luc, en essayant la 5 Turbo, j'ai récupéré un
chien sur le bord de la piste. |
--A
Monaco, en Coupe R5 Turbo, je me suis décroché dans le dernier tour et me
suis assis dans le siège de droite. |
Une fois,
en essai, j'ai démonté le volant qui était mal serré et je l'ai jeté par la
fenêtre devant les mécanos. |
---En 70,
avec l'Opel, je partais derrière un Nordiste en Alpine. |
---Nous
étions logés dans une ferme hôtel. |
---A
l'Île d'Elbe, avec Thimonier, nous avions cassé le
carter moteur.
|
---Dans
Grasse,j'ai fait croire à
Patrick Landon que je connaissais un raccourci, |
---En
Corse, à Quenza, j'ai demandé à Andrié
de conduire la voiture entre 2 zones et moi je suis monté sur le coffre de la
Stratos de Darniche. Il
ne pouvait pas me voir. |
-En Corse,
en 70 quand je me battais avec Andruet pour le
titre, j'ai vu au bout d'une ligne droite des journalistes. |
."La
route est sale....
--"Pas
de problème, |
---En
Corse, pendant les reconnaissances à l'époque de Maxi, Chatriot était parti quelques minutes devant moi. |
-On est sorti
sur une coulée d'eau. Ma R5 s'est mise en travers |
TOUR DE LA
REUNION 1976 avec l’ALPINE A110 : « jai bloqué mes roues au
freinage d’une épingle où des spectateurs avaient déposé des graviers.
Evidemment, je n’ai pas pris le virage et ai roulé pendant 20 mètres dans un
champ de cannes à sucre. Après une marche arrière, j’ai dit à Pierre AUJOULET
on copilote : « tu as vu ? on a fait le festival de
cannes »… |
Une fois
le permis de conduire obtenu en 1963, Jean RAGNOTTI achète une 4CV d’occasion
équipée d’un moteur « FERRY « D’entrée, je me lance dans des acrobaties.. Mes copains, voyant que je suis à l’aise, m’incitent à
démarrer en compétition. Un jour, nous sommes 5 dans la voiture avec 2 chiens
et les fusils pour aller chasser. Une manœuvre hasardeuse nous envoie sur le
toit : Je suis le seul blessé, mordu par un chien… ! |
Jeannot
eut le privilège de faire l'essai de la voiture de MUNARI vainqueur du MONTE. |
Lorsque dans
les hôtels, il ne branche pas la lance d'arrosage sur la fenêtre d'un brave
touriste, s'il n'est pas en train de remplacer des affiches d'une agence de
voyage par des prospectus pornos, c'est qu'il joue avec le feu dans la
montagne... |
A
qui on demandait si son fils courrait un jour, Jean de répondre: |
TOURAINE
70: |
NEIGE
ET GLACE: |
APRÈS
SA VICTOIRE DANS UN GYMKHANA DE TRACTEURS (14 ans) |
"Si
les pétards se sont tus, c'est parce qu'il est plus difficile de
s'approvisionner à Paris qu'à Monteux. où il n'a qu'à se baisser pour les
ramasser"... |
QUESTIONS/REPONSES: -Le
personnage historique préféré? -Quel
serait le plus grand malheur? |
LE MANS
1978 ANDRIE est chronométreur: |
-Un
jour RAGNOTTI s'était pratiquement retrouvé nu dehors. |
APRÈS
SON ACCIDENT DE LA CIRCULATION: |
APRÈS
SA VICTOIRE EN PRODUCTION A MONACO |
TOUR
DE CORSE 1987
|
RENAULT
5GTTURBO: |
Jeannot a
eu un accident de circulation en reconnaissances. |
PARCOURS
DE CONCENTRATION DU MONTE CARLO |
La route
du VENTOUX, c'était l'objet d'un
pari.
|
-"La
piste du VENTOUX, je préférais la descendre l'été avec la FIAT 850. "J'ai déjà mis 2 voitures sur des tremplins de saut à ski à SERRE CHEVALIER et au VENTOUX"
|
A L'ÉPOQUE
DE LA FORMULE RENAULT
|
"...Il
m'arrive de réveiller Élisabeth en pleine nuit, après m'être grimé avec ses
habits.
"Mon
dieu préféré, c'est MATTER" "Au
RAC 77, je me suis retrouvé coincé dans des toilettes qui n'avaient pas de
poignée. Tout le monde me cherchait. |
R.GRAND
(interview Journal L'EQUIPE) |
R.GRAND
(interview Journal L'ÉQUIPE) |
A la fin
d'un GRASSE ALPIN, la tradition exige que les 10 premières voitures soient
garées près d'un escalier. Le rallye fini, Jeannot ne trouva rien de mieux
que de quitter le parc en empruntant cet immense escalier. L'exercice
révélait de la haute voltige. le diable ne cassa qu'un échappement. |
Réception
chez un concessionnaire. Hommes costumés, femmes à bijoux et joliment brushinées. Hotesses, fleurs, gateaux et petits fours. Du champagne mousseux qui rend
les corurs joyeux, tapis rouges.... |
E.SIMON: |
Lors d'un
MONTE CARLO, du coté de SAINT NAZAIRE, Jean Claude
ANDRUET tronçonnait la route comme à son habitude pour mieux l'apprendre. |
SORTIE DE
ROUTE MONTE CARLO 78 avec la 5 ALPINE. |
"Dans
un avion une fois, je m'étais caché dans le coffre à bagages au dessus des sièges. Avant, il n'y avait pas de
séparation, aussi j'ai pu ramper tout le long et toucher les cheveux de l'hotesse qui engueulait les passagers" |
"Tout
recemment, il y avait un tournoi de Golf. Une estheticienne m'a maquillé et je me suis habillé en
femme. J'ai fini 7° .....féminine. |
Une autre
fois, encore déguisé, j'ai pris la place de l'hotesse
et ai collecté les billets des passagers, un peu sceptiques, je l'avoue. |
STÉPHANE COLLARO: "
Sacré Jeannot, je ne t'ai pas tellement connu en long, très peu en large et en
revanche, énormément en travers.
Ce ne sont toutefois pas tes travers qui ont marqué ces 20 années de
rire, mais tes qualités de coeur!"
RICHARD GRAND:"si je devais décerner
l'oscar du clown en or, je l'attribuerais à Jean RAGNOTTI"
EDMOND SIMON
propos recueillis par Frédéric BILLET
Simon, il venait de Gap. Là-bas, il vendait des VESPA en face de chez DORCHE. Pour convaincre le client un peu hésitant, il faisait la descente en duo du Col BAYARD. Rares ceux qui osèrent encore dire non.
La première fois qu'on a fait le
MONTE-CARLO avec Jeannot, on était plus que des privés. On avait eu le budget
très tard et on avait trouvé la dernière piaule de libre à Monaco.
LA DUCHESSE ANNE, ça s'appelait. Quand on est revenu de la concentration,
il fallait s'y attendre: il y avait quelqu'un dans la chambre. C'était un hôtel
de passe!! Quand je suis rentré après l'arrivée, à 9 heures du mat, la matrone
avait reloué la piaule et toutes mes valises étaient dans le couloir. C'étaient
des piaules à l'ancienne avec des baignoires sur pied. J'ai tordu la
tuyauterie, sorti la baignoire sur le palier. A poil dedans, je gueulais: où
est la patronne? Qui a volé ma chambre? une bonne
femme est sortie et s'est sauvée en courant. Finalement on a mis un fumigène
dans la baignoire et on est parti!! L'année dernière, c'était fermé.....
Une fois, j’avais 3 ou 4 autos d'engagées. Dorche était en tête du promotion, Clarr du Groupe 1. On attendait vers PONT-CHARLES ALBERT. C'était au petit matin , on voit arriver une 203 camionnette avec des légumes et une "mémé" au volant. On l'a arrêtée, on y a mis la voiture sur le cric, commencé à démonter une roue, les plaquettes.... Et la mémé, complètement affolée qui disait: "Mais, je ne fais pas le rallye, je vais au marché!". C'était génial, complètement spontané, comme toutes nos conneries d'ailleurs.
Quand j'étais à MONTEUX, j'avais un garage qui devait être une forge 40 ans plus tôt, minable et bordélique. Quant on a commencé à avoir des résultats, il y avait quelques "snobinets" qui venaient nous voir. Ils disaient: "c'est pas possible qu'il prépare des autos qui marchent aussi vite dans ce truc; ça doit être pour cacher des secrets, c'est une façade." J'ai quand même 2 ou 3 facettes dans ma carrière de bricoleur On quand même failli être CHAMPION DE FRANCE avec une KADETT GROUPE 1 devant des ALPINE d'usine, si l'autre imbécile de Jeannot n'était pas sorti de la route en faisant le con pour faire marrer ses potes. Je me suis dit qu'à 40 ans, il fallait penser à l'avenir. J'ai vécu de rigolades et de beaucoup de travail. Je n'ai rien gagné, si ce n'est une vie de folies et de bon temps. Je bossais jour et nuit. A 5 heures du matin, des copains tapaient dans le volet et je leurs faisais une omelette. Tu peux demander à pleins de gens de THERIER à PESCA en passant par TRINTIGNANT. Je peux me retrouver nu demain, j'aurai un costard. Et je peux vivre chez des amis....
Un peu plus tard, un copain complètement fou qui liquidait son magasin m'avait offert un cercueil de grand luxe, avec la croix dorée, les 6 poignées et tout. J'ai traversé AVIGNON avec le Break d'assistance bardé d'autocollants et le cercueil dedans. Il y avait écrit dessus:" Chez SIMON, on vous suit du début jusqu’à la fin". A l'intérieur, on avait fait un bar. Avec de la bière "MORT SUBITE ET TOUT..."
HENRI
BOURDON
propos recueillis par tous ses amis.
-Henri, c'est un ami. l'Edmond SIMON du Nord. Toute sa vie, il l'a consacré au sport auto, avec quelques potes. Du talent, il en a des facéties, il y en a eu. Quand j'ai connu Henri, ça n'allait pas très bien, je sortais d'un accident, et puis, je l'ai rencontré lui et son équipe Patrick, Éric, Pascale, Francis etc...A compter de ce jour, tout a changé, le rallye est devenu un plaisir, une joie. On attaquait en spéciale, et puis, il y avait eux... Si ça n'allait pas, ils te remontaient. Bref, le bonheur complet, avec toutes mes assistances "perso", Alain, Sam, Didile,maud et autres TIQUIDES, et je n'oublierai pas le KELKEL. Ces 2 anecdotes (il y en a eu plein d’autres, on pourrait en écrire un bouquin) je les dédie à LYDIE, Henri, Francis, et les autres « cousses » du Bourdon RACING jamais je en vous oublierai.
« J'avais mis le garage en
caution. Mon rêve, louer une Porsche. J'appelle BOS. Elle est arrivée bien
tard, sur son plateau. Mon dieu qu'elle était belle. Pas le temps de l'essayer,
on verra bien demain. Au TOUQUET, Je me présente au départ de la première
spéciale, 5.4.3.2. et 1....j'accèlère.
"Vin DIEU, cha pousse". Je me retrouve au
fond du siège, les pieds décollés des pédales....le moteur a calé....Le temps
de retrouver le démarreur, (cherchez sur la Porsche!!), on a perdu un temps
fou. Bref, je démarre "cool" puis, dans « ch'premier
virage », je fais comme avec ch'KADETT, eune "relle din le trou" et gaz!!!. Là,
j'ai tout vu, ch'ciel, ché
maisons, bref tout. Je redémarre et puis, suite à quelques drapeaux de toutes
les couleurs, je m'aperçois qu'on était reparti au départ..... On retourne,
tout va bien, je dose.. On avait reconnu avec une R20
DIESEL. Il y avait une côte, dans les notes, c'était dit "CIEL à fond pour
Équerre Droite". Avec la 20, on était à 70, là, avec bijou, c'était au moins
du 200. Le "CHIEL", je n'ai vu que ça, et pan!!!:
une barrière décalquée sur mon front. De plus, on était crevé.
On "chinge ch'l rel". Problème din'l'
Porsche, ch'l relle
d'origine ne rentre pas dans le coffre. Je m'excitais à mettre cette maudite roue
sur les genoux de "CARETTTE D' BOS" (CARETERO), mon copilote. Il
hurlait, en fait, sa combinaison était en train du brûler avec la chaleur de la
jante. »
« C'était avec la KADETT, encore au TOUQUET. Dans Saint Aubin, on arrive trop fort et "Pan" dehors!!! On tape un poteau électrique et nous retrouvons à l'envers, toujours avec "CARETTE 'D BOS". Je lui dis d'attendre mais lui, il a peur. Je le vois qui sort de l'auto et qui se met à courir en rond dans le champs. Je lui dit de ne plus bouger, car à l'EDF, vu qu'on a cassé un poteau, il vont remettre le courant au moins 3 fois. Et lui, qui courrait toujours. Je vais le voir, enfin j'essaie. Quand j'arrive à le discerner, je luis annonce:"T'n'oeil y pind". Quoi? pourtant, je vois bien !. Ne bouge surtout pas. Les secours vont arriver. Je recherche mes lunettes, effectue un "marbre" puis je le regarde à nouveau. Ce n'était pas son œil, mais la visière de son casque.... Par la suite, on s'est retrouvé dans un café, et je me suis aperçu qu'il avait toujours le casque sur la tête. Je lui demande pourquoi, ce à quoi il répond: "j'ai peur que mon crane ne vienne avec quand je vais l'ôter..."